Bilitis Pendic, joueuse de badmi ton et juge de ligne aux JO 2024

Licenciée du club de badminton et arbitre depuis plusieurs années, Bilitis Pendic a connu de nombreuses compétitions mais n’avait pas encore eu l’occasion d’officier pendant les Jeux olympiques. Elle a été sélectionnée en tant que juge de ligne pour les épreuves de badminton des Jeux de Paris.

Quand a commencé votre passion pour le badminton ?

J’ai commencé le badminton parce que je voulais pratiquer un sport et c’est une discipline qu’on peut apprécier à tout niveau. J’ai commencé toute petite comme tout le monde, dans le jardin avec mes parents. Ensuite, j’ai fait de la compétition beaucoup plus tard pendant mes années d’études supérieures et j’ai commencé l’arbitrage en 2016 avec l’Open d’Orléans, qui est l’une des compétitions internationales de badminton. Cela fait maintenant quatre ans que je suis licenciée au club Arnouville Gonesse : j’y joue, je participe aux compétitions et je suis membre du bureau car je souhaitais m’y investir.

Pourquoi avoir choisi l’arbitrage ?

C’est quelque chose que j’avais découvert dans un premier temps dans un autre sport. J’ai apprécié l’encadrement, les gens qu’on y rencontre... En tant que juge de ligne, j’ai l’occasion d’aller à l’étranger, c’est un échange culturel humainement très intéressant et c’est pour cette raison que je continue.

Qu’est-ce qu’un juge de ligne ?

C’est un poste que j’ai découvert aux Internationaux de France. Il y avait un stand qui recrutait des juges de ligne. J’ai envoyé ma candidature et j’ai commencé ma première formation. J’ai ensuite été certifiée juge de ligne au niveau international deux ans plus tard. 

Être juge de ligne au badminton, c’est travailler avec les autres arbitres sur le terrain, il peut y en avoir jusqu’à dix. Il s’agit d’indiquer si le volant est à l’intérieur ou à l’extérieur du terrain.

Comment avez-vous été sélectionnée pour les JO ?

C’était un travail de longue haleine : on savait depuis un certain temps que les JO auraient lieu à Paris. Depuis, je participe aux compétitions, je pars à l’étranger, j’ai prouvé mon engouement. C’est ainsi que j’ai été sélection- née par la fédération. Je l’ai appris fin 2023, avant Noël. Mon entourage était content pour moi, c’est une vraie chance. Tout le monde ne participe pas aux JO. Et le club est fier.

Avez-vous hâte ?

J’ai super hâte ! Ce sera une vraie expérience, un enrichissement. J’ai autant hâte de voir les Jeux olympiques que les paralympiques, que je ne connais pas. Je pense que ce sera une vraie leçon d’humanité. Je conseille à tous les jeunes qui s’intéressent au badminton de se rapprocher de l’UNSS et d’essayer. L’arbitrage, c’est un véritable travail sur soi, qui nous fait grandir dans tous les domaines.